Comment préparer sa retraite complémentaire durant sa vie active ?




De façon globale, en plus de nos pensions retraite proprement dites, nous pouvons bénéficier d’une autre source de financement de nos retraites.
Il s’agit de l’épargne retraite, qui peut prendre deux formes : individuelle ou collective (salariale).

Note: A partir de 2015, il existe un moyen de préparer sa retraite grâce à un investissement locatif dans l'immobilier avec la loi Pinel à découvrir sur http://www.loi-pinel.org. Ce dispositif permet une réduction d'impôt.

Certaines entreprises ont en effet recours au Plan Epargne retraite.

Bien préparer votre retraite consistera à investir, durant votre vie active, dans des solutions financières et/ou immobilières qui permettront de générer des revenus complémentaires à votre retraite de base.

Cela vous permettra de disposer, au terme de vos investissements, d’un capital composé d’immobilier ou d’actifs financiers qui génèreront les revenus complémentaires recherchés.

Nous avons classé ces investissements en 3 catégories :
1 - Épargne retraite par capitalisation individuelle
2 - Épargne salariale collective
3 - Solutions d’investissement sur des produits immobiliers


1 - Épargne retraite par capitalisation individuelle


1.1 L’Assurance-vie
Ce placement vous permet de vous constituer un capital, de produire des revenus ou de transmettre un patrimoine. L’assurance vie est un contrat d’épargne.
Tous les versements, ainsi que les intérêts générés, vont constituer un capital : en cas de vie, vous toucherez ce capital épargné ; en cas de décès, ce capital sera transmis à la personne que vous aurez préalablement désignée dans le contrat, à la clause bénéficiaire. A tout moment, vous pouvez récupérer votre épargne via un retrait partiel ou total, ou en demandant une avance. Vous pouvez même transformer votre capital en rente viagère.
Avantages fiscaux de l'assurance-vie :
• Les versements sont soumis, au-delà de huit ans, à un prélèvement de 7,5% après une franchise annuelle qui correspond à abattement de 4 600 €/an pour une personne seule et 9 200 € pour un couple + contributions sociales de 13,5%
• Vous pouvez également opter pour l’intégration de vos gains dans votre déclaration annuelle de revenus.

Comment choisir le contrat d'assurance-vie qui correspond le mieux à mes objectifs de préparation de retraite complémentaire ?
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1.2 Le Contrat Loi Madelin
C’est un contrat d’assurance-vie réservé aux travailleurs non salariés, non agricoles et à leurs conjoints ou à leurs collaborateurs non rémunérés. Ils y souscrivent de manière individuelle et l’alimentent par des versements réguliers, déductibles chaque année de leurs revenus professionnels imposables dans la limite d’un plafond. Sauf cas de force majeure, le capital n’est récupérable que lors du départ à la retraite, sous forme de rente viagère, simple ou réversible.

Le contrat Madelin offre la possibilité de déduire du bénéfice imposable (BIC ou BNC) les cotisations versées chaque année pour se constituer un complément de retraite par capitalisation ou pour acquérir des garanties de prévoyance et de complémentaire maladie (mutuelle).

Elle offre ainsi l’avantage d’aménager le régime fiscal de la protection sociale des entrepreneurs individuels pour le rapprocher de celui des salariés. Les travailleurs non salariés (TNS) ont désormais la possibilité de déduire de leur bénéfice imposable les cotisations versées à des organismes de retraite, de prévoyance et de frais de santé complémentaires.

Cet avantage fiscal permet ainsi d’améliorer la protection sociale des TNS en déduisant les cotisations de leurs revenus.

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1.3 Le Perp (Plan d'Épargne Retraite Populaire)

Ouvert aux salariés comme aux non salariés, il permet de bénéficier d’un complément de retraite grâce à des cotisations déductibles du revenu imposable, à hauteur de 10% de celui-ci. Plus vous êtes imposé, plus l’économie d’impôt est importante. Le montant des cotisations est librement décidé par l'assuré. Après cessation de l'activité professionnelle, la sortie de plan se fait obligatoirement sous forme de rente à vie personnalisée. Toutefois, une sortie en capital est possible depuis 2006, si l’épargne accumulée est affectée par un retraité lors de l’acquisition, en primo accession, de sa résidence principale. En cas de décès avant la retraite, les sommes épargnées seront reversées au(x) bénéficiaire(s) désignés dans votre contrat.

Le PERP (Plan d’Epargne Retraite Populaire) est apparu avec la loi Fillon (alors ministre de l’emploi et de la solidarité), du 21 août 2003, sur la réforme des retraites.

Le grand avantage du PERP est d’ordre fiscal : chaque versement effectué est déductible du revenu imposable, dans certaines limites.

Le principal inconvénient du PERP réside dans l’indisponibilité des sommes placées. Les fonds investis sont en effet bloqués jusqu’au départ en retraite.

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1.4 Le régime Préfon (Prévoyance des fonctionnaires)
Le régime Préfon est réservé aux fonctionnaires et à leurs conjoints ainsi qu'à toutes les personnes ayant appartenu à la fonction publique au cours de leur carrière

1.5 Le Corem (Complément Retraite Mutualiste – ex-Cref)
Il est ouvert à toutes les catégories socioprofessionnelles

1.6 Le CRH (Complément Retraite des Hospitaliers)
Il est géré par le CGOS (Comité de Gestion des Œuvres Sociales des établissements hospitaliers)

1.7 Le PEA (Plan d’Épargne en Actions)
Enveloppe fiscale constituée d’actions diverses, de Sicav et de Fonds Communs de placement éligibles au PEA.
Vous pouvez conserver votre PEA aussi longtemps que vous le désirez. Avant 8 ans, tout retrait entraîne la clôture du PEA, passé 8 ans, vous avez 2 possibilités : soit vous le clôturez et vous pouvez choisir entre une sortie en capital ou en rente viagère défiscalisée, soit vous le conservez et le portefeuille continue à se valoriser grâce aux avantages fiscaux du plan. Vous pouvez effectuer de nouveaux versements tant qu’un plafond fixé à 132 000 € n’est pas atteint. Vous pouvez également réaliser des retraits partiels, mais, en ce cas, vous ne pouvez plus effectuer de versements complémentaires.

Le plan d’épargne en actions, est un cadre juridique qui permet de faire fructifier un portefeuille d’actions européennes (ou de fonds investis majoritairement en actions européennes) dans des conditions fiscales plus intéressantes. Un impôt moindre a pour contrepartie un engagement de durée d’au moins cinq ans.

Il existe 2 types de PEA :
- un PEA bancaire
- un PEA Assurance


Il s’agit du même cadre fiscal. Simplement, les modalités de fonctionnement sont très différentes, avec des avantages énormes pour le PEA Assurance.

Il existe aujourd’hui environ 7 millions de PEA bancaires, contre 200.000 PEA Assurance.
- Les PEA bancaires sont distribués par les grandes banques françaises
- Les PEA Assurance sont distribués par les assureurs, via des intermédiaires comme les Conseillers en Gestion de Patrimoine Indépendants

Alors, comment choisir l'épargne retraite qui me correspond le mieux ?
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2 – Épargne salariale collective


2.1 PEE (Plan d’Épargne d’Entreprise)
Système d’épargne collectif et facultatif interne à l’entreprise. Toutes les entreprises peuvent mettre en place un PEE, quelles que soient leur taille, la nature de leur activité, et leurs formes juridiques. Le PEE permet au salarié qui le souhaite de se constituer un capital sous forme d’investissement dans des valeurs mobilières, avec un apport de son entreprise, appelé abondement. Les sommes versées sont immobilisées durant 5 ans (une sortie est possible en cas de raison majeure), mais l’épargne constituée est entièrement défiscalisée.

2.2 PEI (Plan Épargne Interentreprises)
c’est l’équivalent du PEI pour la nature des investissements et le fonctionnement du plan (qui concerne aussi l’employeur pour les entreprises de moins de 100 salariés) mais dans le cadre d’une mutualisation de petites entreprises

2.3 PERCO (Plan d’Épargne pour la Retraite COllective)
Autre produit d’épargne-retraite, pouvant être souscrit par tous les chefs d’entreprise qui emploient entre 1 et 100 salariés et proposent déjà un plan d’épargne salariale. Ils pourront en bénéficier comme leurs salariés. Le PERCO constitue une épargne là encore obligatoire dans le cadre de l'entreprise (dès lors qu'un accord a été signé), mais à versements libres. Comme pour le Pere, les versements du salarié sont abondés par l'entreprise et les fonds sont gérés par gestion mutualisée (généralement par des banques ou des compagnies d'assurance). La sortie de plan peut se faire sous forme de rente viagère ou en capital, ce qui fait du Perco davantage un placement classique qu’un produit d’épargne retraite. Les petites entreprises, ne pouvant organiser leur propre Perco, peuvent faire appel à des Perco inter-entreprises permettant de mutualiser la gestion et les risques.

2.4 Le contrat de retraite propre aux agriculteurs
Contrat d’assurance-vie accessible uniquement aux entrepreneurs agricoles non salariés et aux conjoints ou aux collaborateurs bénévoles. L’épargne est constituée par des versements réguliers, déductibles du bénéfice annuel imposable dans la limite d’un plafond et permettant également une économie de charges sociales. Le capital épargné est bloqué jusqu’à la retraite où il est restitué sous forme d’une rente viagère, simple ou réversible.


2.5 Les articles de loi liés à l'épargne salariale collective

• Article 39 du Code général des impôts : l’entreprise a la possibilité de mettre en place au profit de ses salariés un régime de retraite supplémentaire, complétant les prestations servies par les régimes obligatoires. Ce régime garantit aux salariés d’une entreprise, lors de leur départ en retraite, le versement d’une rente viagère dont le montant est prédéterminé. Il est particulièrement intéressant pour les salariés proches de l’âge de 60 ans, l’acquisition des droits n’exigeant pas une longue durée de versements avant le départ à la retraite. Par contre, il offre moins d’intérêt pour des jeunes salariés.


• Article 82 du Code général des impôts : l’entreprise a la possibilité de proposer à ses salariés un contrat d’assurance-vie à adhésion facultative, négocié avec la compagnie d’assurance à titre collectif, donc plus avantageux. Ce contrat garantit aux salariés concernés, au moment de leur départ en retraite et moyennant le paiement d’une prime généralement financée par l’entreprise, le versement d’un capital ou d’une rente. L’avantage essentiel de ce contrat collectif consiste en sa souplesse et son caractère facultatif.

• Article 83 du Code général des impôts connu comme PERE (Plan d'Épargne Retraite Entreprise) : l’entreprise a la possibilité de mettre en place, au profit de ses salariés, un régime de retraite supplémentaire qui vient compléter les prestations servies par les régimes obligatoires. C’est un contrat de groupe, plus connu sous le nom de « régime de l'article 83 ». L'adhésion y est rendue obligatoire par l’entreprise et le taux de cotisation est fixé au moment de la création du plan. L'entreprise abonde généralement les cotisations du salarié, c'est-à-dire qu’elle participe à ses versements en acquittant elle-même une cotisation. L'épargne investie débouche sur le versement d'une rente au moment de la retraite, qui sera fonction de l’épargne accumulée. Ce régime est particulièrement intéressant pour des salariés jeunes dont la durée d’épargne sera suffisamment longue pour que leur investissement en cotisations soit rentable..




3 - Solutions d’investissement sur des produits immobiliers


Un certain nombre d’investissements immobiliers sont disponibles pour l’épargne retraite :

3.1 L’achat de votre résidence principale

Il ne faut pas l’oublier. C’est même le premier placement d’épargne retraite. En effet, le montant des loyers ou des crédits accaparent en général 25 ou 30 % du budget familial. Si vous êtes propriétaire de votre résidence principale en ayant fini de payer vos crédits au moment de la retraite, cela induira une augmentation de votre pouvoir d’achat de 25 à 30%. Vous disposerez alors d’un bien que vous pourrez vendre ou faire fructifier.

Les avantages de posséder sa résidence principale :
Produits > Supports immobiliers > Résidence principale
La résidence principale est la pierre angulaire en terme de gestion de patrimoine : préparation de la retraite, sécurité, prévoyance, transmission.

Acheter sa Résidence principale
Pourquoi acheter sa résidence principale ?

L’acquisition de la résidence principale se situe, en quelque sorte, “à cheval” entre l’acte de consommation et l’acte d’épargne. Les motivations sont de deux sortes : plaisir de se sentir propriétaire, gains en sécurité et en argent sous forme d’une économie de loyers.

Ainsi, acquérir sa résidence principale c’est à la fois :

- devenir indépendant avec la certitude d’un jour de ne plus devoir payer pour se loger. Un confort appréciable à la fois pour échapper à la hausse régulière des loyers et pour faire face à la baisse attendue des revenus au moment de la retraite
- se constituer un patrimoine à moindre risque car, sauf retournement imprévisible, la « pierre » a démontré par le passé sa bonne résistance sur le long terme. Pour cette raison, elle reste un des placements préférés des Français
- fixer ses mensualités pour une longue période. Contrairement aux loyers dont la hausse est récurrente, le remboursement d’un emprunt à taux fixe est constant pendant toute la durée de l’emprunt. Une tranquillité d’esprit supplémentaire
- protéger sa famille. Grâce aux garanties décès invalidité souscrites obligatoirement lors de l’emprunt, vos proches, en cas de malheur, n’ont pas à assumer la charge du remboursement et conservent le bien immobilier


En terme de gestion de patrimoine, l’acquisition de la résidence principale est bien souvent la première « pierre » de l’édifice.

Parler investissement immobilier de défiscalisation auprès de clients n’ayant pas encore acquis leur résidence principale ne se justifie que dans des cas biens précis (forte mobilité professionnelle…).


3.2 L’investissement locatif dans l’ancien
Il s’agit d’acquérir, par le biais d’un crédit, un bien qui sera mis en location. Si le crédit est remboursé au moment de votre départ en retraite, vous pourrez soit continuer la location et bénéficier de revenus fonciers complémentaires, soit vendre ce bien.

3.3 L’investissement locatif dans le neuf
Vous pouvez bénéficier pour un achat immobilier neuf du dispositif de défiscalisation Scellier qui vous permet de réduire vos impôts pendant 9 ans tout en préparant votre retraite en devenant propriétaire d'un bien immobilier neuf.

A propos de la Loi Scellier
Il s'agit d'effectuer un investissement locatif en résidence principale neuve ou réhabilitée, et de s'engager à louer le bien acheté pendant 9 ans. En contrepartie, vous bénéficiez d'une réduction d’impôts de 22% du montant de l’investissement (plafonné à 300 000 €), étalée sur 9 ans, à condition que le bien acheté respecte la norme BBC (Bâtiment Basse Consommation).
Les charges foncières et les intérêts du crédit sont déductibles des revenus fonciers.
Par ailleurs, le Régime Scellier Social vous permet d’obtenir jusqu’à 37% de réduction d’impôt sur 9 ans.

Un certain nombre d’investissements immobiliers font partie des produits convenant à l’épargne retraite, car ils bénéficient de mesures de défiscalisation :

• Loi Malraux
La loi Malraux est fort ancienne puisqu’elle a été votée le 4 août 1962, contribue à la conservation du patrimoine. Ce dispositif concerne les logements anciens situés dans les zones de protection du patrimoine architectural urbain et paysager (Z.P.P.A.U.P.) ou en secteurs sauvegardés. Il permet à leurs propriétaires de déduire de leur revenu global le déficit foncier résultant des travaux de restauration, cependant les logements restaurés doivent être loués à usage d’habitation pendant une durée minimale de 6 ans.

• Nature de l'investissement Malraux : Restauration immobilière en Z.P.P.A.U.P ou en secteur sauvegardé
• Principaux avantages fiscaux de l'investissement Malraux :
- travaux déductibles du revenu global
- charges foncières déductibles du revenu global
- intérêts du crédit déductibles des revenus fonciers
- déficit foncier déductible du revenu global, excédent à reporter sur 6 ans

• Loi Monuments Historiques
Elle permet d’investir dans des immeubles anciens de caractère historique à protéger ou à mettre en valeur parce qu’ils représentent un intérêt patrimonial. L’investisseur peut déduire les déficits fonciers générés par cette protection ou mise en valeur de son revenu imposable pris dans son intégralité.

• Nature de l'investissement en loi Monuments Historiques : Restauration immobilière d’immeubles classés monuments historiques

• Principaux avantages fiscaux :
- travaux déductibles du revenu global
- charges foncières déductibles du revenu global
- intérêts du crédit déductibles du revenu global
- déficit foncier déductible du revenu global, excédent à reporter sur 6 ans
- transmission en exonération de droit de succession, sous certaines conditions

• Loi Girardin
Ce dispositif, mis en place en juillet 2003, permet l’acquisition d’un bien immobilier neuf dans les DOM-TOM. L’objectif de cette loi est de soutenir l’activité économique dans les départements d’outre-mer.

• Nature de l'investissement en loi Girardin : Immobilier neuf en Outre Mer
• Principaux avantages fiscaux :
Les avantages du programme Girardin diffèrent suivant le type de bien immobilier concerné.
- Les investissements Girardin réalisés en 2011 dans un logement situé dans le « secteur libre », c'est-à-dire non soumis à conditions de ressources et à plafonnement des loyers, donnent une réduction d’impôt égale à 27% du montant de l’investissement, dans la limite des plafonds décrits ci-dessous.
En secteur libre, l’économie fiscale est fonction de la surface habitable, plafonnée à 2247 € HT par m² en 2011.
- Les investissements immobiliers Girardin réalisés en 2011 dans le « secteur intermédiaire », c'est-à-dire soumis à conditions de ressources des locataires et à plafonnement des loyers, jouissent d’un taux de réduction d’impôt de 40% du montant de l’investissement, dans la limite des plafonds décrits ci-dessous.
- Plafonnement Girardin :
La réduction d'impôt accordée par la loi Girardin est plafonnée à :
==> 36.000 €
==> ou 13% des revenus imposables (si cela dépasse 36000 euros).

• Loi Bouvard
Le dispositif de défiscalisation Bouvard dénommé aussi loi Bouvard vous permet de bénéficier d'une importante réduction d'impôt pour l'achat d'un bien immobilier dans une des résidences suivantes :
• résidence de tourisme classée
• résidence de tourisme d'affaire
• résidence étudiante
• résidence pour personnes âgées (médicalisée ou non)
• résidence pour personnes handicapées

La loi Bouvard est le placement retraite par excellence.

Il s'agit d'un investissement dans une résidence meublée.
La résidence doit avoir au minimum une des trois prestations parmi les suivantes: le petit-déjeuner, le nettoyage régulier des locaux, la fourniture du linge de maison et la réception de la clientèle.
Atout de cet investissement : le bail commercial garantie le paiement des loyers.

Les avantages fiscaux de la loi Bouvard
D'une part, vous récupérez la TVA de l'investissement
D'autre part, une réduction d’impôt de 18% du montant de votre investissement si vous investissez en 2011.

• Les SCPI fiscales
Il s'agit d'acquérir des parts au sein d'une société civile de placements immobiliers. Ces sociétés achètent plusieurs logements et les louent. Si elles achètent des logements neufs et s'engagegent à les louer pendant 9 ans, alors on peut parler de SCPI fiscale ou encore de SCPI Scellier car ces SCPI donnent droit aux avantages fiscaux de la loi Scellier. Un autre avantage pour l'investisseur est d'être libéré de la gestion. Et pour le retraité, c'est de toucher un revenu complémentaire pour sa retraite.
En savoir plus sur les SCPI fiscales